Description

toutes pratiques qui impliquent l’ablation partielle ou complète des organes génitaux extérieurs féminins ou autres dommages infligés aux organes génitaux féminins à des fins non-médicales. La mutilation et/ou l’excision génitales féminines sont classées en quatre grandes catégories : clitoridectomie, ablation partielle ou totale du clitoris (petit organe sensible et érectile des organes génitaux féminins) et, dans de très rares cas, du prépuce seulement (repli de la peau qui entoure le clitoris); excision : ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres, accompagnée ou pas de l’excision des grandes lèvres (« lèvres » qui entourent le vagin); infibulation : rétrécissement de l’ouverture vaginale par un scellé de couverture créé par le découpage et le repositionnement des lèvres intérieures ou extérieures, accompagné ou pas de l’ablation du clitoris; autres : toutes les autres pratiques nuisibles aux organes génitaux féminins à des fins non médicales, comme la piqûre, la perforation, l’incision, le curetage et la cautérisation des organes génitaux. pratique qui consiste à enlever partiellement ou entièrement l’appareil génital féminin extérieur ou à mutiler l’organe génital féminin pour des raisons non médicales ou non sanitaires

Additional notes and information

Cette intervention est le plus souvent pratiquée par des circonciseurs traditionnels, qui jouent souvent un rôle central dans les communautés, notamment en tant qu'accoucheurs. Toutefois, de plus en plus souvent, les mutilations sexuelles féminines sont pratiquées par le personnel médical. Elles constituent une pratique néfaste qui constitue une forme extrême de discrimination à l'encontre des femmes et sont reconnues au niveau international comme une violation des droits des filles et des femmes. Elle a cours dans toutes les régions du monde et, dans certaines cultures, constitue une condition du mariage et est perçue comme une méthode efficace de contrôler la sexualité des femmes et des filles. Cette pratique constitue également une violation des droits de la personne à la santé, la sécurité et l'intégrité physique, du droit à ne pas subir de torture ni de traitements cruels, inhumains ou dégradants, et le droit à la vie lorsque l'intervention entraîne le décès.